Lettre ouverte aux habitantes et aux habitants de Limoges et à toutes celles et tous ceux qui aiment
Chers Limougeauds
Les Français se sont prononcés, une nouvelle page s’ouvre dans l’histoire de notre pays qui, je l’espère, sera également marquée par l’ouverture et le renouvellement des pratiques politiques. Pour ma part, au-delà des convictions politiques et citoyennes de chacun d’entre nous, c’est à mes concitoyennes et concitoyens habitant, vivant et travaillant à Limoges que je m’adresse aujourd’hui.
Vous le savez, le quinquennat qui s’achève a été très dur pour Limoges. Nous avons perdu en 4 ans plus de 30% des dotations allouées par l’Etat pour le fonctionnement de la ville – comme d’ailleurs la quasi-totalité des grandes villes de France. Mais Limoges a plus souffert que d’autres en perdant également son statut de capitale régionale, entraînant ainsi la mutation vers Bordeaux d’un nombre important de cadres de l’Etat et de la Région et donc, de leurs familles. Je pourrais également citer le fiasco de la Ligne à Grande Vitesse (LGV), l’absence de financement des travaux indispensables sur la RN147 ou encore les subventions promises qui n’ont jamais été versées…
Nous nous sommes battus. Refusant de subir, nous avons resserré la gestion de la mairie de façon à pénaliser le moins possible les Limougeauds. Nous continuons de le faire tous les jours, en traquant – avec tous les agents de la ville qui ont accepté de travailler plus – le moindre gaspillage, la moindre dépense inutile.
Ces coups durs portés à notre ville ont bénéficié du soutien sans faille et de l’obéissance sans discussion des députés sortants - et de ceux qui se présentent aujourd’hui comme leurs successeurs- aux différents gouvernements de M. Hollande. Pas un mot de protestation, pas une intervention auprès de l’Etat pour défendre Limoges, ses habitants et pour limiter les dégâts. Pis : au conseil municipal, le groupe PS s’est distingué par une attitude peu digne et pour tout dire irresponsable, faisant passer des considérations de petite politique avant l’intérêt général. Pendant ce temps, nous réparions les multiples erreurs commises par nos prédécesseurs et notamment le dossier désastreux du demi-grand stade de Beaublanc. C’est un exemple, il y en a d’autres.
Il est temps que cela change : l’élection du Président de la République appelle un renouveau de la politique et des hommes et des femmes neufs pour la conduire à bien.
Trois de mes adjoints – Guillaume GUERIN, Sarah GENTIL et Vincent LEONIE - se présenteront à vos suffrages dans les trois circonscriptions de la Haute-Vienne les 11 et 18 juin prochains à l’occasion des élections législatives. Leur mandat est clair : participer activement au travail législatif du pays mais aussi défendre avec pugnacité les intérêts de notre ville à Paris. La mission d’un député est avant tout nationale mais, on l’oublie trop souvent, un « bon » député doit aussi accomplir un travail d’influence obstiné et incessant pour valoriser et défendre son territoire, pour obtenir des subventions et permettre ainsi la naissance des projets qui bénéficieront à nos enfants.
C’est ce que j’attends de Guillaume Guérin, de Sarah Gentil et de Vincent Léonie. Vous les connaissez : ils sont jeunes et, depuis trois ans, ont pris en main les dossiers de la ville. Ce ne sont pas des politiciens professionnels et je sais, vous savez, qu’ils ne sont guidés que par la défense des intérêts de notre ville, de nos campagnes et de ceux qui y vivent, sans exclusive.
Voilà pourquoi je vous appelle à voter pour eux les 11 et 18 juin prochains. Après les semaines difficiles que nous venons de connaître et alors que la France est à l’aube d’un nouveau quinquennat, je vous invite à réfléchir et à choisir en responsabilité, pour notre pays mais aussi pour Limoges et l’ensemble du département.
Fidèlement,
Emile Roger Lombertie
Maire de Limoges